Peter Jackson poursuit son adaptation du court roman, ou conte, de Tolkien en trois longs films. Ceux qui me connaissent savent que j’ai profondément détesté le premier film, pour les autres, j’y reviendrai dans un prochain article.
Avant de commencer à parler du film en lui-même, voici quelques informations pratiques importantes :
- Le film est pensé pour la 3D, la HFR (une captation et diffusion à 48 images par secondes, soit deux fois plus que d’habitude), et le Dolby Atmos (un super son atmosphérique qui te fait dire « waaaah » quand tu l’entends).
- Aux USA le premier film avait même eu le droit à d’insupportables sièges vibrants, un peu comme une manette de jeu vidéo ou le Futuroscope, mais pendant 3 heures.
- La HFR c’est dégueulasse, ça merde, y a des effets d’accéléré et tout est plus réaliste, donc ce qui est faux a l’air très très faux. Bref, c’est moche, évitez.
- La 3D ne sert, comme d’habitude, pas à grand-chose sinon augmenter le prix du ticket.
- L’Atmos n’est pas très utile dans la plupart des cas, mais c’est joli et ça a le mérite de ne pas déranger.
Passons au film en lui-même maintenant. Pour cet article je choisirai un ordre atypiqe puisque nous allons d’abord parler de la réalisation et des acteurs, et qu’après j’irai spoiler gaiement, c’est nécessaire.
Des nains, des nains, oui mais des Erebiens !
Un des défauts du premier film, c’est que des 13 nains on retenait Thorin, le chauve avec deux haches, le vieux qui sait des trucs, et 11 josés plus ou moins barbus mais jamais assez pour être vraiment des nains. Ici, un effort est fait pour mettre un peu plus en avant chacun d’entre eux par intermittence et montrer un peu leur personnalité, et globalement (je dis bien globalement) c’est une bonne chose. Les acteurs sont bons, le film prend une tournure moins dramatique (ce qui est bien) et tout le monde y gagne. Aidan Turner (aka Kili) en particulier est un très bon acteur, c’est dommage que l’extension de sa présence à l’écran s’ancre dans une connerie innommable. Aux côtés, d’ailleurs, d’une autre bonne actrice, Evangeline Lily dont le personnage de Tauriel fonctionne plutôt bien mais ne devrait juste pas s’inscrire dans une romance inutile. Des fois, je comprends mieux pourquoi Lovecraft ne mettait pas d’histoires d’amour dans ses histoires…
Les autres personnages ne sont pas en reste, et le casting de la saga nous a, de toutes façons, habitué à de bonnes performances. On peut s’amuser du fait que les deux stars de la série Sherlock se retrouvent dans le film même si Benedict Cumberbatch ne prête que sa voix à Smaug et au nécromancien.
Le dernier personnage important, c’est l’Arkenstone. Dans l’univers de Tolkien, les artefacts (comme l’Anneau ou les Silmarils, ou plus simplement Orcrist) sont des personnages à part entière. En fait, chaque roman raconte l’histoire de l’un de ces artefacts et Bilbo le Hobbit, sans le montrer, raconte celle de l’Arkenstone dont l’existence et le rôle ne sont dévoilés qu’à la toute fin du roman. Mais quitte à montrer son atout et son twist dès le début, autant l’utiliser. Le premier film ne le faisait pas, et il est appréciable que cet artefact soit mentionné plus régulièrement.
Et c’est beau
Oui, c’est beau, c’est même ravissant, et les ambiances s’alternent de l’obscurité de Mirkwood à la chaleureuse course poursuite en tonneaux, en passant par une adaptation somptueuse de Lake Town, de ses rues sales et de sa pauvreté ambiante. Vraiment, à mon sens, les efforts soulevés pour créer cette ville et cette ambiance sont un des plus gros points forts du film. Toute la ville a une crédibilité incroyable (sauf à la fin), et les personnages comploteurs et très crus lui rendent hommage.
Un autre aspect du film qui fonctionne bien, c’est le découpage. Bilbo le Hobbit est un roman structuré, un roman pour les enfants dans lequel on peut aisément faire des tranches, des épisodes, qui marquent chacun une ambiance et des péripéties radicalement différentes. Cet aspect est conservé par le film et va nous permettre d’analyser tout ça avec précision.
Et surtout, chose principale, la courbe d’attention du film ressemble un peu plus à celle d’un vrai film ! The Hobbit premier du nom était détestable, entre autres, parce qu’il construisait de la tension pendant tout le film. Sans offrir de sommet après lequel celle-ci se décharge plus ou moins vite accompagné d’un dernier pic pour finir et nous laisser sur un bon cliffhanger, NON, il montait et tombait à plat !
Bref, globalement The Hobbit : Smaug’s Desolation est un film correct. On n’a toujours pas une bonne adaptation, vous allez le voir, et de nombreux aspects de l’intrigue pourraient disparaître qu’on ne leur en voudrait pas. Son principal défaut, vous allez le voir dans la suite, reste ce désir saugrenu de vouloir particulièrement l’accorder au ton du Seigneur des Anneaux. On rend tout plus sombre et épique alors que ça ne l’est pas, et que ça n’en souffre pas la comparaison, et surtout, on y perd beaucoup de la magie de cette histoire. Ce n’est pas encore aujourd’hui que je qualifierai The Hobbit de bon film, désolé, en revanche, ceux qui aiment les paysages avec des gens qui marchent en file indienne continueront d’être servis ! En ce qui concerne mes conclusions sur l’histoire, passons à la deuxième partie de cet article !
Spoilons à foison !
Comme annoncé, le spoil est de mise ici, si vous ne connaissez pas l’histoire et voulez éviter tout spoil, je vous recommande donc de revenir quand vous aurez vu le film ! Comme je le disais, le film et le livre sont clairement découpés en espèces d’Actes, autant les réutiliser.
Acte 1 : Beorn
Reprenons, poursuivis par des vilains sur des loups, la file indienne de nains s’était envolée à dos de grands aigles pour être déposée à l’autre bout du domaine de ceux-ci. Après un léger flashback sur Gandalf et Thorin qui nous parle de l’importance de l’Arkenstone (oui, vous savez, ce caillou évoqué au début du premier film dont on ne parle pas avant la fin du livre original, et qui est la clé de voûte de toute cette histoire), nous retrouvons notre groupe poursuivi par ces mêmes chevaucheurs… Première incohérence du film donc, si je sème mes opposants en partant à tire d’aile, parcours des centaines de kilomètres sans laisser la moindre piste (je vole, merde), et qu’eux doivent se taper la route et les reliefs à pieds, ils sont sur mes talons 10 minutes après mon arrivée.
Balaise le warg… bref… passons… Bilbo explore et joue à l’éclaireur et tombe sur un ours monstrueux. Gandalf voit alors une solution à leur trouble, il sait où ils sont ! Vous allez me dire que jusqu’à maintenant il n’avait aucune idée de l’endroit où ils étaient alors que ce mec peut parler avec les aigles qui les ont déposés ? Non parce qu’entre sa magie et le fait que, dans Bilbo le Hobbit, les animaux parlent, il y a de quoi se repérer ! Diantre, vous me cassez déjà le monocle…
Ils vont donc se réfugier dans une chaumière en bois poursuivis par l’ours monstrueux qui fait facilement la taille de ladite cabane. Mais comme l’animal est un gentleman, il sait qu’il a les pattes sales, il ne rentre pas. Gandalf en profite pour raconter l’histoire de Beorn le changeforme. Un grand mec qui peut se transformer en ours, mais qui, dès que le poil le recouvre en entier, ne se contrôle plus. Le fan du roman, lui, sort une corde pour se pendre. Beorn est très accueillant dans le conte, il attendait d’ailleurs les nains, prévenu de leur arrivée par les animaux de la forêt, et sa capacité à se transformer n’est évoquée que par des regards complices entre Bilbo et Gandalf lorsque le hobbit aperçoit à plusieurs reprises un gros ours qui semble les suivre. Exit le mystère et l’empathie animale, bonjour les gros sabots, tout ça commence mal, la prochaine fois, référez-vous un peu aux frères Hildebrandt…
Acte 2 : Mirkwood
N’ayant pas le temps de contourner cette obscure et dangereuse forêt, Gandalf amène les nains vers le chemin des elfes, un chemin dont il ne faut sortir sous aucun prétexte au risque de se perdre et ne jamais pouvoir quitter les bois. De son côté, il confirme ce qu’il pensait sur les événements de Dol Guldur et doit quitter le groupe, jusque-là, tout va bien.
Après avoir perdu bêtement le chemin, l’air oppressant de la forêt se joue de leur esprit et alors que Bilbo escalade pour essayer de se repérer, tous les (presque) barbus sont emballés par des araignées. Bilbo entre donc dans le panthéon du Badassdom en sauvant les nains. Ils s’enfuient plus ou moins et sont sauvés/capturés par des elfes menés par… Legolas ! Qui en profite au passage pour piquer Orcrist à Thorin.
Tout ce passage est raccord avec le roman sauf la présence du blondinet, néanmoins, il est décrit dans le Seigneur des Anneaux comme le fils du roi de Mirkwood, sa présence peut donc se justifier dans le fluff comme dans le fan service. Une scène prépare aussi de façon intéressante l’addiction que provoque l’Anneau alors qu’un insecte géant sort près de celui-ci et que Bilbo se met à le massacrer gratuitement pour récupérer son précieux. Notez que ceux qui ont lu le Silmarilion ont plus d’infos sur ces araignées, si vous ne l’avez pas fait, je vous le recommande.
Acte 3 : Chez le roi des elfes
Là encore le film reste assez proche du roman, Thorin refuse l’aide de ce roi complètement fou (et assez lâche), les nains sont jetés en taule, mais Bilbo qui n’avait pas été pris grâce à l’anneau se la joue furtif et repère le chemin en échafaudant un plan pour libérer ses amis du joug des oreilles pointues !
Kili profite de ce moment pour lancer sa quête secondaire en tombant amoureux de la capitaine des gardes, une elfe sylvaine, sur laquelle Legolas jette aussi son dévolu. Sauf que quand t’es un eldar et le fils du roi, tu vas pas coucher avec une roturière. Apparaît donc le triangle amoureux pseudo-twilightesque mis là pour plaire à toutes les jeunes filles de 14 ans qui pourront tweeter avec les hashtags #TeamKili ou #TeamLegolas (je vous en prie, si vous le faites, mentionnez @elucubratoire, on veut voir ce que vous avez à dire)… Sacrebleu que cette manie d’ajouter des histoires d’amour m’énerve ! Bilbo, voyant que les spectateurs commencent à râler, aide les nains à s’échappent par le cellier des elfes en se glissant dans la cargaison de tonneaux vides destinés à Lake Town !
Acte 4 : Les tonneaux
Voilà, pour une fois, un ajout correct au film. Les orcs, toujours sur les traces des nains (ceux-là, ils n’arrêtent jamais !) tentent de se faufiler chez les elfes en passant par la rivière. Un combat a lieu entre les trois groupes pour ouvrir la grille qui permettra aux tonneaux de continuer leur périple. Kili prend au passage une flèche dans le genou. Tout gamer sait alors que sa vie d’aventurier est terminée.
Mais tout le monde retourne dans les tonneaux sauf Bilbo qui n’en a pas. Note importante, il y a 12 tonneaux (c’est vraiment important). S’en suit une course frénétique dans les rapides avec les orcs qui essayent de tuer les nains, nains qui font preuve de badassdom, et la capitaine elfe, appelons-la Josiane, qui essayent d’aider les nains parce qu’elle voudrait lécher la barbe de Kili (alors qu’il n’en a clairement pas assez pour y cacher à manger), et Legolas qui aide Josiane parce qu’il voudrait… ahem… il voudrait #TeamLegolas !
Legolas continue de prouver au monde que c’est quand il est perché sur un truc improbable qu’il excelle. Il se déplace donc sur les têtes des nains et fini par faire du surf sur un cadavre orc. Oui, vous avez bien lu, les boucliers, c’est has-been. Quant à lui, Bombur utilise son poids pour créer une scène à l’humour enfantin (et parfaitement accordé à The Hobbit) en se projetant sur la rive, roulant comme un dératé pour défoncer les orcs avant de s’écraser pour utiliser son tonneau comme armure avant la destruction complète de celui-ci et qu’il ne ressaute dans un tonneau vide ! Attendez… il n’y a pas de tonneau vide !!! Après ce combat étrange et plutôt drôle, les nains s’échappent.
Acte 5 : Lake Town
Un acte assez long qui se découpe en deux grandes parties, entrer puis sortir. La ville ressemble aux bas-fonds de Venise à la renaissance. Il faut des documents officiels pour rentrer, et elle se situe loin de la côte du lac à laquelle elle est reliée par un unique pont.
Les nains se font ramasser par Barde et son bateau, après quelques négociations et s’être fait recouvrir de poisson, ils arrivent à pénétrer dans la ville en se faisant passer pour des marchands dépouillés par les orcs. Mais après s’être un peu reposés le temps presse et il leur faut des armes pour affronter Smaug ! Ils tentent donc de les voler, se font chopper et révèlent alors leur identité. Barde, l’opposant principal au régime en cours est alors révélé comme le descendant du seigneur de Dale, la majestueuse ville en ruine de l’Erebor, l’homme qui n’a pu tuer Smaug. Et le dirigeant de la ville, qui n’aime pas Barde, soutient les nains.
On nous raconte au passage que Smaug ne peut être tué qu’avec une flèche noire tirée par une Arquelance (comprendre une baliste bizarre) et la magie du roman s’efface au profit du « kikoo j’ai une grosse arme et pas juste un petit arc qui paye pas de mine ». Comme par hasard, Lake Town est équipée d’une de ces armes, c’est clair, la magie du roman, où c’est le savoir de Barde qui lui permettra de terrasser le dragon, est morte.
Bref, pendant que Barde part bouder, les nains sont équipés et se préparent à partir mais laissent Kili derrière qui souffre énormément de la flèche dans son genou (poison nazgulesque, forcément). Fili et le nain n°7 (connu pour avoir la même moustache que Hulk Hogan) restent avec lui et repartent donc chercher de l’aide chez… Barde, qui les déteste mais a quand même le cœur sur la main.
Acte 6 : Smaug et l’Erebor
Voilà un acte qui est bien trop long. Depuis le début plutôt foireux, le film s’en sortait plutôt bien, mais les emmerdes sont de retour. L’entrée dans l’Erebor colle au roman où les nains perdent l’espoir alors que Bilbo qui adore les énigmes fait preuve d’un peu plus de patience et trouve donc l’entrée. Dès les premiers pas, Thorin le prend à parti et lui explique qu’il est là pour voler l’Arkenstone.
Bachibouzouks navrants ! Production aveugle !
Bilbo est là pour trouver la porte et repérer les lieux, en aucun cas pour subtiliser ce joyau, c’est normalement le destin et l’envie de faire plaisir aux nains qui fait qu’il l’empoche. Bref, Bilbo qui ne connait rien aux dragons avance sans peur et ne comprend son erreur que lorsque le dragon se réveille et perçoit sa présence malgré l’Anneau. S’en suit une prouesse visuelle, Smaug est somptueux. Bilbo se met alors a discutailler avec le dragon pendant qu’il cherche son caillou et que Smaug se gausse. La conversation garde certains points communs avec le roman même si elle est moins absurde que dans celui-ci. Manque toutefois la remarque sur le fait que le ventre des dragons est plus sensible et que c’est pour ça qu’ils le recouvrent d’or afin de le protéger et la découverte du trou dans cette armure. Non, ici, c’est juste une écaille que l’ancêtre de Barde avait fait sauter. Pourriez-vous nous laisser un peu de magie ?
Bilbo s’échappe finalement pour retrouver Thorin qui est déjà corrompu par la présence de l’Arkenstone. A partir de là, Peter Jackson aurait pu faire comme dans le roman, Smaug qui s’enrage d’avoir été pillé et qui sort se venger sur Lake Town, mais non, il faut que le film dure plus longtemps ! Alors course poursuite dans les mines, on active les forges pour finir une statue géante en or, attirer le dragon essaye de le niquer. Mais bon, ça foire et il va cramer Lake Town. Putain, on aurait pu s’économiser 20 minutes de film qui sont facilement les plus ennuyeuses de tout cet opus !
Acte Bonus 1 : Pendant ce temps-là à Lake Town
Mince on n’a pas mis assez de combats ! Vite ! Kili se fait soigner, un des nains va chercher de l’Athelas, comme d’habitude les humains l’utilisent juste pour nourrir des cochons, il galère donc. Pendant ce temps-là les orcs… se promènent sur les toits de Lake Town… attendez…
Quelques heures plus tôt, entrer dans la ville était impossible, maintenant, un groupe de 30 orcs a réussi à traverser le pont avec ses wargs sans se faire repérer, se déplacer sur les toits de la ville sans qu’un manant se dise : « C’est quoi ce bordel sur mon toit » et retrouver les nains sans le moindre problème ? Nom d’une loutre, c’était presque dommage de payer Barde !
Bref, le nain n°7 porteur d’Athelas se fait donc sauver par l’arrivée de Legolas et Josiane, eux aussi rentrés sans mal. Ils vont sauver la maison de Barde et Josiane soigne Kili, amenant à nouveau ce satané triangle amoureux. Legolas, blasé de comprendre qu’en fait, Jacob, c’est lui, part à la poursuite des orcs. Et engage un corps-à-corps épique avec leur chef en utilisant Orcrist qu’il avait gardée et… tiens… le monteur a été trop feignant et la lame elfique ne brille pas malgré l’abondance de peaux vertes… Peter Jackson, c’est bien de faire un film de fantasy, faudrait vraiment voir à en conserver la magie…
Acte Bonus 2 : Pendant ce temps-là à Dol Guldur
Oui, souvenez-vous Gandalf est allé à Dol Guldur. Bon dans le livre tout ça n’est pas conté, mais il faut faire le lien avec le Seigneur des Anneaux ! Globalement il décide de s’aventurer seul dans un piège à con, il le sait, et finit donc par se faire avoir par ce fameux nécromancien dont 90% des gens connaissaient déjà l’identité et qui se révèle dans un effet tout droit sorti du cinéma des années 50. Bref, ellipse potentiellement intéressante mais finalement décevante. Le meilleur de Dol Guldur venait finalement de Middle-Earth : The Experience…
Si vous êtes arrivés jusque-là, félicitations et merci ! J’avais besoin de dire tout ça… promis les articles sur The Hobbit seront les seuls à être aussi longs (quoi qu’avec Star Wars 7… on ne sait jamais !)
5 Comments
D’ailleurs si il n’y a que 12 tonneaux(-1 après Bombur) dans quoi Bilbo se cache-t’il pour entrer dans la ville?
Très bonne remarque ! Je savais que j’allais oublier de mentionner un détail dans ma diatribe !
Dans le livre, il a l’Anneau et l’utilise pour se cacher, facile. Dans le film il se cache dans un tonneau. Parce que fuck logic ! 😉
je voudrais également mentionner sur les tonneaux que après avoir détruit le sien, bombur saute dans un tonneau vide, comment fait il vu qu’il n’y a plus que 11 tonneaux???? (a moins que ce nain soit un des mages bleu dont cet idiot de gandalf oublie toujoursles noms!! il aurait ainsi pu faire apparaitre le tonneau!
chez les elfes il y a 13 tonneaux alors que sur le bateau il y en a 14! mais bon sang, peter jackson ne sait donc pas compter!!!!!
Diantre ! Que j’aime ton hypothèse sur le fait que Bombur soit un des magiciens bleus dont personne ne se souvient du nom (ou de l’utilité) !
D’ailleurs, si son seul pouvoir magique c’est de faire apparaître des tonneaux vides, tu m’étonnes que tout le monde sans touche le palantir des mages bleus…